Delasnieve Daspet - às margens do Rio Paraguai em Porto Murtinho MS
foto originária da jornalista Aurora Vilalba
Pintura de Celito Medeiros
Voix du Matin…
Delasnieve Daspet
De bonne heure, ici, sur ma terre,
Brille le soleil, le ciel est bleu et une douce brise berce
les primevères devant ma fenêtre…
Brille le soleil, le ciel est bleu et une douce brise berce
les primevères devant ma fenêtre…
(J'ai quatre pieds de primevères dans mon jardin),
Et les oiseaux, le matin,
Me réclament à manger…
Et les oiseaux, le matin,
Me réclament à manger…
Oui, tous les jours, à six heures, qu'il pleuve ou non,
Je leur donne une poignée de graines et je les laisse se servir…
On n'imagine pas la pagaille qu'ils font…
Je leur donne une poignée de graines et je les laisse se servir…
On n'imagine pas la pagaille qu'ils font…
Nous avons des tyrans quiquivi - des moineaux, des chopins,
quelques colibris
(ceux-ci ne se mélangent pas aux autres) arrivent à onze heures,
Quand la rose mauve s'ouvre à la vie,
Ils sont ses amants, elle leur offre son nectar.
(ceux-ci ne se mélangent pas aux autres) arrivent à onze heures,
Quand la rose mauve s'ouvre à la vie,
Ils sont ses amants, elle leur offre son nectar.
Sur un poteau électrique roucoulent les colombes,
Un vanneau matinal, déjà à son poste de sentinelle, m'avertit
quand quelqu'un approche…
Il y a tant de vie qui s’agite dans les feuilles
des arbres à pain sur la place….
Comme la pudique fleur de carême
devient écarlate et se balance, altière !
quand quelqu'un approche…
Il y a tant de vie qui s’agite dans les feuilles
des arbres à pain sur la place….
Comme la pudique fleur de carême
devient écarlate et se balance, altière !
Un cri fracasse l'horizon…
Un cri ? Non, deux, trois, quatre,
Des millions, j’en ai l’impression.
Ce sont les aras bleus qui arrivent pour le café du matin
Dans les innombrables palmiers de la belle Morena !
Un cri ? Non, deux, trois, quatre,
Des millions, j’en ai l’impression.
Ce sont les aras bleus qui arrivent pour le café du matin
Dans les innombrables palmiers de la belle Morena !
Des jaguars de rua marchent à mon côté
A la boulangerie "Les hérons" ; l'odeur des petits pains frais
Taquine mes narines …
Oui, ici dans ce petit coin,
Nous vivons en paix,
Et c’est cette même paix que je vous souhaite
En ce beau dimanche qui se fait de plus en plus bleu !
Nous vivons en paix,
Et c’est cette même paix que je vous souhaite
En ce beau dimanche qui se fait de plus en plus bleu !
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Tradutor: Athanase Vantchev do Thracy
DE LIBERTE EN LIBERTE
1ª Edição
Instituto Cultural Solenzara, França.
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